Les réflexes archaïques ou primitifs se mettent en place tout au long de la vie fœtale et sont indispensables pour le bon développement du nourrisson et sa survie.
Ils aident l’enfant à :
Venir au monde
Créer des liens d’attachement
Survivre et satisfaire ses besoins vitaux
Se protéger
Se coordonner
Se mouvoir
S’équilibrer et être dans son axe
Les réflexes agissent un peu comme des poupées gigognes. Actifs à certains moments, les réflexes s’inhibent ensuite pour laisser d’autres prendre le relais. Ils agissent en interrelation. Ils sont appelés à disparaître durant la première année de vie de l’enfant, après avoir été inhibés et contrôlés par le cortex. Ils favorisent le bon développement nerveux et émotionnel de l’enfant
Si l’un ou plusieurs réflexes ne sont pas bien intégrés, ils vont parasiter l’enfant dans son développement physique et neurologique ; des problèmes bénins ou plus importants peuvent en résulter.
Il peut s’en suivre diverses manifestations telles que troubles du langage ou du comportement (les enfants qui ne tiennent pas en place…ou qui sont trop sages), manque de concentration, difficulté à écrire, à lire, dyslexie, dépression, intolérances alimentaires, hypersensibilités, allergies, difficultés à lâcher maman, phobies, manque de confiance, incapacité à faire des choix…
Les stress vécus fortement tout au long de la vie réactivent les comportements de fuite et de lutte et font réapparaître les réflexes mal intégrés dans la petite enfance